Notre envoyée spéciale nous emmène à la découverte de cette région rurale de Roumanie.
Carnet de route
Cher(e)s globe-reporters,
Pendant mon séjour en Roumanie, j’ai voulu faire en sorte de pouvoir passer un peu de temps à la campagne, parce que c’est un aspect du pays qui me paraît très important à vous montrer : la Roumanie est un pays encore très rural. Imaginez un peu : il y a plus de 3 millions de fermes dans le pays ! La plupart sont toutes petites, elles servent juste à nourrir les fermiers et leur famille. Ces fermiers-là font un peu de tout : ils ont quelques vaches, moutons, cochons, poules, lapins... Ils cultivent aussi un peu de terres, pour faire du foin et de la nourriture pour les bêtes. Ils font aussi pousser des fruits et légumes, pour se nourrir eux, et savent faire beaucoup de choses : des conserves de légumes, de la charcuterie, du fromage, du vin et de la tuica (un alcool traditionnel, très fort)...
Cette campagne constellée de fermettes est magnifique : elle est faite de collines, de rivières, de petits champs parsemés de bottes de foin et d’arbres fruitiers. Ces régions ont aussi gardé, bien souvent, de fortes traditions. C’est le cas par exemple du Maramures, où je suis allée pour un reportage à Viseu de sus, une petite ville à l’entrée de la vallée de la Vaser.
Le dimanche, je suis allée me promener à pied, dans cette vallée. J’en ai ramené quelques images, pour vous montrer un petit bout de cette belle campagne, chaleureuse et très vivante. Même si elle est en train de s’affaiblir : beaucoup de jeunes la quittent et le nombre de petites fermes se réduit, petit à petit.
J’ai aimé cette balade pas seulement pour les paysages, mais aussi parce que j’y ai retrouvé ce que j’adore dans la campagne roumaine : le contact facile, avec des gens généreux.
Elodie, votre envoyée spéciale
Sources photographiques
La vallée de la Vaser se situe tout au nord de la Roumanie. On y accède par la petite ville de Viseu de sus.
La vallée n’est accessible qu’en train. Il y a des routes (en mauvais état) sur les premiers kilomètres, là où il y a encore des maisons.
Le train, seul moyen de rejoindre la vallée
Il y a encore un peu de neige sur les flancs des collines
Une église en bois, typique du Maramures.
Beaucoup de maisons aussi sont en bois, dans cette région.
Zoom sur les murs extérieurs
Portail en bois sculpté
Il y a aussi beaucoup de nouvelles constructions, surtout dans cette vallée devenue touristique.
Une botte de foin
Ileana, en habits traditionnels du dimanche.
Rencontre avec un troupeau de mouton
Les cornes des moutons sont décorées de pompons.
Pour encourager les moutons à avancer, on utilise parfois une sorte de trompette !
Les charrettes sont nombreuses aussi. Les chevaux sont toujours embellis de jolis pompons rouges.
J’ai même pu faire un petit tour en charrette... Ca secoue !
Une autre charrette, croisée dans la petite ville de Viseu de sus.
Interdit aux charrettes !
Paysages du Maramures, en repartant vers Cluj, au soleil couchant. Les barrières en bois qu’on voit dans les champs servent à faire sécher le foin.
Paysages du Maramures, en repartant vers Cluj, au soleil couchant. Les barrières en bois qu’on voit dans les champs servent à faire sécher le foin.
